Olivier Quin :
ça y est, le fruit est arrivé à maturité, le spectacle existe et un nouvel hôtel est ouvert entre deux mondes... Vu de l'intérieur, les premières réactions du public vis-à-vis du nouveau projet théâtral des « Aériens » ont été extrêmement porteuses, encourageantes pour nous les comédiens et nous ont sans doute poussés à tenter, avec un risque mal calculé, d'emmener nos personnages tout frais un peu plus loin. Merci donc à ce public de nous procurer cette énergie qui contribue à ce qu'un spectacle existe et qu'il mûrit. Et si ce public est sorti de la salle de spectacle comme les clients du mage sortent de son salon, en ayant le sentiment qu'on leur a fait plaisir, le bonheur est partagé...
D'ailleurs, puisque l'on parle du mage, comment, en tant que comédien, ne pas être interpellé, attiré même par un personnage qui met un point d'honneur à faire de la « malhonnêteté une profession de foi, loyale et irréprochable... » ? On touche peut-être là à un thème central de la pièce : les choses sont elles ce qu'elles paraissent être ? "Et après tout, quelle importance ?"
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